Dans la tête d’un cybercriminel

Comment pensent les cybercriminels ? Qui ils sont et comment ils ipèrent ? Rien de tel que de se mettre dans la tête du méchant pour être prêt à réagir selon un avocat Cybercriminalité.

La nature du cybercriminel

Pour comprendre l’esprit d’un cybercriminel, il faut d’abord comprendre sa nature. Une erreur fréquente consiste à confondre le terme « hacker » avec celui de « cybercriminel ». Or, il existe une différence essentielle entre les deux : alors qu’un « hacker » cherche à savoir comment les choses fonctionnent et peut s’introduire dans les systèmes d’autrui, un cybercriminel, également appelé « cracker » dans le monde informatique, est une personne qui s’introduit dans ces systèmes à des fins illégales. La confusion entre ces deux profils est très fréquente et parfaitement compréhensible, car ils agissent de manière assez similaire et partagent un certain nombre de caractéristiques :

  • Ils sont exposés aux TIC très tôt dans leur vie et possèdent donc de grandes compétences technologiques.
  • Ils sont intelligents et curieux.
  • Ils sont particulièrement doués pour s’adapter à toutes les situations, ce qui est étroitement lié à leur besoin permanent de relever des défis.
  • Ils ont un esprit analytique, sont capables d’analyser un grand nombre d’informations et d’en tirer des conclusions très précises.
  • Ils aiment construire des choses, c’est souvent leur hobby.
  • Ils ne sont pas très sociables.
  • Enfin, ils font preuve d’une grande maîtrise de soi : ils aiment passer inaperçus et sont capables de dissimuler leurs véritables sentiments.

Motifs

Pour comprendre les motifs qui poussent une personne à commettre des actes contraires à l’éthique ou criminels, Marleen Weulen Kranenbarg, professeur de criminologie à l’université libre d’Amsterdam, a passé dix ans à interroger des cybercriminels condamnés aux Pays-Bas. Elle a constaté que les six principaux motifs qui poussent ces personnes à commettre des actes criminels sont : la curiosité, le sens du défi, la colère, la vengeance, la convoitise et l’avidité.

À ces motivations, il convient, d’après un avocat Cybercriminalité,  d’ajouter l’anonymat qui entoure le cybermonde, un facteur décisif pour commettre des crimes de cette nature. 

Quelles sont les techniques utilisées ?

L’objectif des cybercriminels est de tirer le maximum de bénéfices en prenant le minimum de risques. Par conséquent, une fois qu’ils ont surmonté la nécessité de relever des défis avec succès, ils sont parfaitement conscients qu’ils ne veulent pas être découverts ou avoir des ennuis avec la justice. C’est pourquoi ils s’attaquent toujours aux individus, qui sont pour eux le maillon faible de la chaîne de sécurité. Pour ce faire, ils utilisent l’ingénierie sociale, qui repose sur quatre principes de base inhérents à tout être humain :

  • Nous voulons tous aider
  • Nous avons tendance à faire confiance aux gens
  • Il est difficile de dire non
  • Nous aimons être flattés

Les attaquants exploitent ces faiblesses pour obtenir autant d’informations que possible de la victime et créer un environnement de confiance dans lequel ils peuvent tromper la victime et ensuite mener l’attaque.

Comment s’organisent-ils ?

On considère généralement les cybercriminels comme des individus. Cependant, d’après un avocat Cybercriminalité, la réalité est qu’aujourd’hui, la plupart d’entre eux agissent en groupe. En effet, 50 % des bandes de cybercriminels sont composées de six personnes ou plus, dont 76 % sont des hommes âgés en moyenne de 35 ans.

Au sein de ces groupes, les rôles sont distincts : patrons ou comptables. À tout moment, ils mesurent le risque des actions qu’ils s’apprêtent à entreprendre pour décider si elles en valent la peine ou non. De plus, 50 % de ces groupes sont actifs pendant plus de six mois. Ils ne mènent pas d’attaques ponctuelles et ne disparaissent pas, mais se spécialisent dans le fait de rester longtemps au sein du système attaqué afin d’obtenir le plus d’informations possible et d’en tirer le maximum de profit. Ils sont donc organisés à un point tel que l’on peut dire qu’ils fonctionnent comme des entreprises.

Copyright © 2023 lacentraledesinfos.com